
L’ambassadeur de la République islamique d’Iran en Côte d’Ivoire, S.E.M Mansour Shakib Mehr, a indiqué que l’ancien président iranien, Hakbar Hachémi Rafsandjani laisse au peuple iranien, le refus des influences des grandes puissances et le progrès mais aussi ses appuis aux opprimés du monde notamment le peuple palestinien.
« Durant sa vie, il a rendu beaucoup de services précieux au peuple Iranien. On peut dire que le plus grand héritage de l’Ayatollah Hachémi Rafsandjani c’est le progrès de l’Iran et le refus des influences des puissances arrogantes et aussi ses appuis aux opprimés du monde notamment le peuple Palestinien », a-t-il indiqué mercredi lors d’un entretien avec l’AIP.
« La vie, les efforts, le dévouement et l’abnégation de M. Rafsandjani peuvent être un exemple pour tous les peuples particulièrement pour les peuples de l’Afrique », a-t-il souligné en citant par ailleurs l’’Université Azad Islamique, une des plus grandes universités Iraniennes qui fut selon lui, créée à l’initiative de Rafsandjani pour démontrer son attachement au progrès et à la formation dans le pays.
« Une grande disparition »
Mansour Shakib Mehr, a également indiqué que la disparition de l’ancien président iranien, Hakbar Hachemi Rafsandjani constitue « une grande perte » pour l’Iran, mais cela ne pourra pas entamer la volonté du peuple iranien d’aller de l’avant.
« Il est cependant évident que sa disparition constitue une grande perte mais cela n’affaiblira pas l’avancement de la République islamique d’Iran dans son cheminement sous la guidance de l’Ayatollah Khamenei », a-t-il indiqué.
« Bien que le rôle de grandes personnalités comme Ayatollah Hachémi Rafsandjani soit important, le système politique de la République Islamique demeure bien structuré et stable. La disparition d’une des autorités du pays ne pourra pas entamer la volonté du peuple iranien », a-t-il souligné.
Akbar Hachémi Rafsandjani, quatrième président de la République islamique d’Iran est décédé le 8 janvier 2017 des suites d’une crise cardiaque dans l’un des hôpitaux de Téhéran, après plus de 60 années de vie publique.
AIP