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Channel: Armand Tanoh - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
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Côte d’Ivoire : Plus de 850 ivoiriens immigrés illégaux en détresse à travers le monde

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Un migrant en situation irrégulière (photo http://peres-blancs.cef.fr)

Huit cent soixante-neuf ivoiriens ayant immigrés de façon irrégulière et illégale dans des pays vivent en situation de détresse dans leurs pays d’accueil, a annoncé jeudi le Directeur général des Ivoiriens de l’extérieur du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Issaka Konaté.

Selon M. Konaté qui animait une conférence  sur ‘’ le phénomène de l’immigration des jeunes ivoiriens, quel impact sur l’émergence’’,  dans les locaux de la Fondation Friedrich Naumann, à Cocody, des jeunes ivoiriens s’aventurent dans des mouvements d’immigration, pensant trouver mieux dans les pays étrangers, alors qu’ils peuvent risquer leur vie dans ces périples.

Les causes de ce phénomène, a-t-il relevé, sont entre autres la guerre, le chômage, la déscolarisation des jeunes, précisant que l’immigration illégale cause non seulement des pertes en vie humaine et en ‘’bras valides’’, mais entraîne également un déséquilibre social.

Pour le DG des Ivoiriens de l’extérieur, la solution à ce phénomène se trouve dans la sensibilisation des jeunes face aux risques de cet immigration, dans la diversification des appuis aux projets des jeunes,  l’intégration des collectivités locales dans la sensibilisation, la création d’antennes régionales du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire( CEPICI) afin d’expliquer le processus de  création d’une entreprise aux jeunes de l’intérieur du pays et booster ainsi entrepreneuriat.

Cette conférence  a été organisée en collaboration avec les ONG ‘’SOS Exclusion »  et le Réseau  des éducateurs aux droits de l’Homme, à la démocratie et genre (REDHG).

AIP


Axe Abidjan-Washington : L’ambassadeur McCulley heureux de terminer sa carrière de diplomate en Côte d’Ivoire

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L'ambassadeur des USA en Côte d'Ivoire, Terrence McCulley (Centre), à côté du ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Mabri Toikeuse (gauche)

L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence McCulley, s’est dit heureux, jeudi à Abidjan, de terminer sa carrière de diplomate en Côte d’Ivoire, un pays qui selon lui, « a fait énormément de progrès au cours de ces cinq dernières années ».

«C’est la dernière fois que je célèbre la fête du 4 juillet à Abidjan, et aussi et surtout  la dernière en tant que diplomate américain puisque je vais à la retraite à la fin  du mois d’Août après 31 ans de carrière passés essentiellement sur le continent africain (…). C’est donc pour moi un grand privilège de conclure ma carrière en Côte d’Ivoire, un pays qui a fait énormément de progrès au cours des cinq dernières années et qui offre une nouvelle  fois à la région un modèle de bonne gouvernance et de politique économique saine », a indiqué M. McCulley, lors d’une cérémonie organisée en prélude à la célébration du 240ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara

 

Il a salué le partenariat fructueux entre son pays et la Côte d’Ivoire, qui célèbre le 66ème anniversaire de son indépendance en août.

 

Terence P. McCulley, diplomate de carrière du département d’Etat américain, a  pris service en Côte d’Ivoire en 2013.

 

Quête de démocratie

Terence McCulley, qui a également exprimé la solidarité de son pays à la Turquie, suite aux attentats de l’aéroport d’Istambul, a affirmé que,  la tuerie qu’ils ont vécue à Orlando ne détournera pas les Etats-Unis de leur quête inlassable de perfectionnement de la démocratie.

«En tant qu’une nation, la tragédie d’Orlando ne saurait aucunement détourner notre quête inlassable de perfectionnement de notre démocratie et de nos institutions démocratiques », a-t-il dit.

Le terrorisme selon lui n’entreverra pas non plus, leurs efforts pour créer une société dans laquelle tous les hommes et femmes jouissent des droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la quête du bonheur que Thomas Jefferson a énoncés dans la déclaration d’Indépendance.

« Ces propos de campagne enflammés ne vont pas nous persuader d’abandonner notre fierté d’être une nation d’immigrants ou notre conviction que cette remarquable diversité est source d’enrichissement en tant que peuple », a-t-il conclu.

L’aéroport d’Istambul en  Turquie a été victime mardi d’un triple attentat qui a fait 46 morts et plus de 200 blessés.

 

La Côte d'Ivoire reconnaissante

Le ministre ivoirien des affaires étrangères, Dr Albert Mabri Toikeusse,  a pour sa part remercié les autorités américaines pour avoir consenti en quatre ans à des sacrifices,  pour permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place de locomotive économique de la sous-région.

« Quatre années de grandes performances ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place de locomotive économique de la sous-région grâce à la grande vision du président de la République,  grâce aux sacrifices consentis par le peuple ivoirien et ses amis dont les Etats-Unis d’Amérique », a indiqué M. Mabri.

Il a souligné sa satisfaction de l’évolution de la coopération ivoiro-américaine qui selon lui, touche quasiment tous les domaines à savoir l’économie, la sécurité, le commerce, la santé et bien d’autres secteurs.

 AIP

Côte d’Ivoire-Nouvelle constitution/ Bruno Koné sur la position de l'opposition: "Du floklore" et rien d'autre

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Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné face à des citoyens

Le ministre de la Poste et de l’Economie numérique, Bruno Nabagné Koné,  a expliqué, vendredi, à Abidjan, sa position donnant « tort » aux partis politiques partisans du rejet du projet de nouvelle constitution, soutenant que contrairement aux griefs formulés, la procédure engagée par le président de la République est « plus efficace » que ce que proposent ces partis qui pour lui relève plutôt du « folklore ».

Une coalition de 23 partis politiques a rejeté, jeudi, à Abidjan le projet de nouvelle constitution, demandant au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de le retirer, sur la base notamment de ce que la démarche adoptée par celui-ci en vue de passer à une 3ème République en Côte d’Ivoire est « autoritaire, antidémocratique unilatéral ».

Commentant la décision, le porte-parole du gouvernement avait estimé que ces partis ont « tort ». Une position qu’il a réitérée alors qu’il rencontrait vendredi différentes couches de la société, dans le cadre de la 2ème édition des « Echanges avec le porte-parole du gouvernement », une tribune de communication dite d’échanges directs  avec les populations, mise sur pied par les services du porte-parolat du gouvernement. La plateforme se veut notamment un cadre d’ »échanges sans protocole, les yeux dans les yeux » avec les populations pour débattre de toutes les questions qui les préoccupent, a rappelé le ministre Nabagné Koné.

Interrogé sur le sujet de la nouvelle constitution notamment la dernière évolution dans les débats autour de la procédure devant permettre d’y parvenir, celui-ci a soutenu que la démarche du chef de l’Etat est « plus efficace » au contraire des larges consultations souhaitées par une partie de l’opposition.

« Ils souhaitent un grand rassemblement public où on va débattre idéologiquement, philosophiquement pendant des jours. A la fin on va chanter l’hymne nationale », a présenté le porte-parole du gouvernement y percevant du « folklorique ». « En 2000 il y a eu une assemblée constituante mais cela n’a pas empêché qu’en une nuit un homme seul change le OU en ET », a-t-il fait remarquer en sus avant d’affirmer que la procédure devant conduire à la nouvelle constitution inclut tous les Ivoiriens, à travers les différentes couches consultées par le chef de l’Etat.

La procédure, selon lui, est aussi démocratique et non autoritaire parce que le Président Ouattara n’a rien imposé, mais  a seulement fait part de convictions devant être traduites en acte avec d’autres propositions par un comité d’experts, avant le passage du projet devant le gouvernement puis à l’Assemblée nationale et sa validation définitive dans le cadre d’un référendum.

Outre des question relevant de la politique, les sujets  de la Santé, de l’Ecole, de l’Emploi et de la vie chère ont été abordés au cours  de ce 2ème numéro des « Echanges avec le porte-parole du gouvernement ». Les « Echanges avec le porte-parole du gouvernement » ont été lancés le 11 mars 2016, rappelle-t-on.

Source : AIP/ Titre: LDA

Côte d'Ivoire : Face au démarrage timide de la revision de la liste électorale, Guillaume Soro sonne la mobilisation depuis Béoumi

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Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale ivoirienne

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Soro Kigbafori Guillaume, a invité, jeudi à Diéviessou dans le département de Béoumi, les populations ivoiriennes à se mobiliser pour la réussite de la révision de la liste électorale en cours.

Soro Guillame a demandé à la chefferie traditionnelle de s’impliquer dans la sensibilisation en faveur de la réconciliation et d’une élection apaisée en portant le message selon lequel «la politique est un jeu» afin d’empêcher qu’elle soit un frein au développement local.

 

«Quelque fois, au nom de la politique, on retarde nos villages, on retarde l’instruction de nos enfants, ce n’est pas normal», a-t-il souligné, avant  d’inviter, par ailleurs, les députés de la circonscription à s’impliquer dans la sensibilisation des populations.

 

La révision de la liste électorale a débuté dans la région de Gbêkê comme dans d’autres localités du pays. Elle concerne les nouveaux majeurs ayant eu 18 ans au 31 mars dernier et les personnes non inscrites sur liste électorale.  A cette population cible, s’ajoute les personnes décédées que l’on doit retirer de la liste. Pour ces cas, leurs parents devront porter l’information aux agents identification avec un acte de décès.

 

Démarrage timide

L’opération de révision de la liste électorale a démarré timidement dans la localité de Béoumi, a constaté le président de la Commission électorale indépendante (CEI) départementale, Diabaté Ali.

Quelque neuf personnes ont effectué leur opération d’enrôlement, a fait savoir lundi M. Diabaté, expliquant que cette situation est imputable à l’éloignement des centres de recensement par rapport aux villages des sous-préfectures. Il a ajouté que certaines personnes ne disposent pas des pièces afférentes à cette opération, en plus de l’indifférence affichée par d’autres face à l’opération.

 

« Tout va rentrer dans l’ordre avec des promesses faites par certaines autorités du département dont le ministre Sidi Touré d’aider les populations désireuses de se faire recenser à rejoindre les centres requis à cet effet », a fait savoir M. Diabaté.

 

L’opération de révision de la liste électorale a démarré le 25 juin pour prendre fin  le 24 juillet, rappelle-t-on.

 

 

Côte d’Ivoire : Tenue prochaine d’une réunion du « Groupe d’impulsion » ivoiro-marocain

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Côte d’Ivoire : Tenue prochaine d’une réunion du « Groupe d’impulsion » ivoiro-marocain

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du « Groupe d’impulsion » ivoiro-marocain, pour évaluer les accords signés entre les deux pays.

Au sortir reçu d’une audience samedi avec le chef de l’Etat ivoirien, à Abidjan, l’émissaire du roi du Maroc, constatant avec un « immense plaisir et honneur » l’excellence des relations entre les deux Etats, a souligné que « les accords signés, la dynamique qui lie les deux pays, l’ouverture d’esprit, la fluidité dans les relations, l’avancée concrète de tous les accords et projets confirment que la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc « sont véritablement deux moteurs qui sont en train de donner un exemple de partenariat sincère et efficace ».

Pour M. Salaheddine Mezouar qui était porteur d’un « message verbal » du Roi Mohammed VI à son « frère et ami » le Président Alassane Ouattara, cette réunion vise à renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération, car, a-t-il ajouté, il y a « énormément » de choses à faire dans le cadre de ce partenariat, aussi bien au Maroc qu’en Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne les projets innovants, les joint- ventures, les start-up à impulser, les idées nouvelles à développer, etc.

Toutes choses qui, selon le ministre marocain des Affaires étrangères, pourraient permettre aux deux « pays mûrs, ouverts, dynamiques de créer les conditions pour un développement humain, économique au service des citoyens et du continent » africain.

Co-présidé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, le Groupe d’impulsion économique ivoiro-marocain a pour rôle de coordonner et d’impulser et de suivre le partenariat économique entre Abidjan et Rabat, rappelle-t-on.

AIP

Côte d’Ivoire : Vers la création d’une huilerie à Soubré

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Côte d’Ivoire : Vers la création d’une huilerie à Soubré

Les responsables de la coopérative agricole de Soubré  (COOPAGRIS-COOP-CA)  envisagent créer une usine de transformation de la graine de palme, afin d’améliorer les conditions de vie des planteurs, a-t-on appris lors  de l’assemblée générale ordinaire de la coopérative, à la salle de fête de la sous-préfecture d’Okrouyo.

« Les crises successives que connait la filière palmier à huile nous oblige à aller à l’industrialisation,  ce qui nous permettra, si on transforme sur place nos produits de faire des bénéfices pour augmenter le revenu des planteurs », a  expliqué mercredi, le président du conseil d’administration de cette coopérative, Gbalé Zaba Mathurin, précisant que cette industrialisation s’inscrit dans le cadre de la transformation locale  la production afin d’éviter de subir les tracasseries des usiniers

Il a dénoncé le bas prix du kilogramme du régime de la graine (41F CFA/kg) avant d’exhorter les producteurs à livrer effectivement leur production à la coopérative.

Kotchi Yavo représentant le directeur régional de l’agriculture et du développement rural a également invité les producteurs à s’engager véritablement dans la coopérative, afin d’augmenter les revenus de l’entreprise pour qu’elle puisse réaliser ses projets.

AIP

Côte d’Ivoire-Reportage : La dégradation des routes, une réalité à Abidjan

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La voie de sortie du quartier Mossikro à Attécoubé

La capitale économique ivoirienne ou la perle des lagune a fière allure depuis l’exécution des travaux d’hercules impulsés par le gouvernement. A titre d’exemple, le pont Henri Konan Bédié, l’Echangeur de Marcory et de la Riviéra, pour ne citer que ceux-là. Mais au-delà de ces belles réussites, imprimant une réelle marque de mégalopole engagée sur la voie de l’émergence, se cachent des réalités déconcertantes dont l’une des plus frappantes est la dégradation de certaines voies dans cette même perle des lagunes dont une incursion dans certaines communes permet de saisir le calvaire des usagers de ces routes impraticables.

A Treichville, la route est dégradée dans la périphérie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU)  et du boulevard de Marseille, .

 

La voie menant au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, au niveau des rails, présente d’énormes trous, des crevasses qui contraignent les automobilistes à ralentir subitement. Une situation qui perdure, selon des automobilistes.

 

Sur la route menant au centre industriel Vridi, l’artère principale qui conduit à la raffinerie ivoirienne  est parsemée en des endroits de monticules et trous éparses. Ils présentent des risques énormes pour des automobilistes sur une voie fréquentée par des camions lourds.

 

A Koumassi, des crevasses se présentent comme des tombeaux ouverts .Deux  lieux tiennent la palme dans cette commune, le  carrefour Saint louis et le carrefour Saint Michel. Des lieux connus pour leur dégradation très avancée avec la présence d’eaux usées sur le macadam. Les égouts et les écoulements des habitations communes se déversent sur ces artères principales.

 

Malgré les travaux de restauration menés en 2015 par l’entreprise française Colas, le constat est alarmant, au carrefour Saint Louis, en particulier, selon un habitant. Des déchets  et putréfactions nauséabondes mêlés à des écoulements de produits délétères et malodorants.

 

« Ils viennent la nuit et creusent des conduits pour relier leurs canalisations de déchets aux égouts de la route », s’indigne-t-il, déplorant souffrir de maladie et crie au ciel pour une solution à ce problème.

 

«Vous avez refait la route c’est gâté. Parce que le goudron n’aime pas l’eau des excréments. La solution c’est de faire un petit pont» propose avec force  ce sexagénaire qui tient dans sa main gauche un sachet de médicaments.

 

Un agent de colas rencontré sur les lieux soutient que seul l’assainissement général de la commune de Koumassi pourrait mettre fin au calvaire des habitants de cet quartier.

 

«La canalisation des eaux fluviales et usées n’est pas en parfaite harmonie. Il faut qu’une solution par rapport à l’assainissement soit d’abord trouvé », souhaite-t-il.

 

Les routes secondaires des voies du quartier de Koumassi sont inexistantes avec une quasi absence de voiries. Une situation dommageable  pour les habitants qui déversent des eaux sur les voies.

 

 

 

Marcory, quelques trous pour une voirie bien tenue   

 

Marcory semble présenter un visage plus reluisant. La commune baigne dans un confort certain. Les voies dégradées se font rares. La route secondaire Sainte Bernadette, une  voie de démarcation des quartiers  Koumassi remblais et Sicogi naguère bien entretenue se meurt. Le goudron ayant disparu pour laisser place à des pentes ascendantes et descendantes, au grand dam des taximètres.

 

Adjamé, le drame d’une commune

 

La majorité des routes à Adjamé est impraticable. Les travaux entamés n’ont pas donné les résultats escomptés. Les voies secondaires dans les quartiers sont touchées par une érosion du sol , des fissures , et des trous béants. De la Mosquée de la gare Renault en passant par le marché Gouro pour la  maternité Thérèse Houphouët, les voies sont gagnées par la vétusté, et une usure prononcée.

 

Des infrastructures d’assainissement ont été , pour la plupart,  arrachées pour être vendus dans les marchés, selon un habitant .  Des crevasses et des trous longent des voies à Adjamé village et au marché Gouro.

 

Abobo Dokui , vivement un plan Marshall

 

La commune d’Abobo  souffre d’une absence de planification véritable en termes d’assainissement et d’investissement dans la voirie.

 

Des voies secondaires aux voies principales, la réalité est amère. Avec des quartiers marqués par une absence de routes véritables. Des nids de poule jonchent le carrefour du Zoo et de Dokui et la question de l’entretien des artères fréquentées se pose avec acuité.

 

Au feu du carrefour Mahou, un « cratère » se présente. Des trous s’interposent pour le malheur des usagers de ce lieu. De la voie Samaké à la mairie d’Abobo, les populations s’en indignent.

 

Pour le commerçant, Samson Abiola, cette route difficilement  praticable, détruit et casse les voitures les amortisseurs des voitures.

 

« Nous ne sommes pas à l’aise à cause des odeurs de caniveaux, des moisissures qui sortent . Que l’Etat  trouve des solutions à notre enfer » , s’indigne le commerçant.

 

Pour Salamé Abiola, les eaux de ruissellement qui sortiraient des caniveaux seraient à l’origine de ce désastre. Ces eaux usées se déversent sur la voie et créent des trous. Les promesses de la mairie sont restées lettres mortes jusqu’à ce jour, précise-t-il.

 

Le quartier derrière Rails est réputé pour son insalubrité. Des nids de poules sont présents à des artères de ce quartier.

 

La voie Samaké à Abobo

La voie Samaké à Abobo

 

Cocody fait figure de favorisé

 

A l’entrée du quartier Vallon, des trous ouverts se font voir. Des voies mal replâtrées notamment sur la voie conduisant à l’Ena créent des monticules désagréables à la conduite. Des trous à fermer à la station mobile de Cocody crée un embouteillage. Mais la commune avec ces quelques désagréments a fière allure et se présente comme la mieux lotie en matière d’assainissement et d’infrastructures.

 

Yopougon, des actions à mener

 

A la cité Ado, une question pend au lèvre des habitants sur la question de l’assainissement dans cette zone. Que deviendra leur cadre de vie après l’ouverture de la cité aux souscripteurs ? Des fosses remplies d’eaux usées font craindre une inondation certaine, pendant la saison des pluies.

 

La présence de quelques entreprises sur la voie N’Dotré à quelques encablures de la prison civile risque de générer des drames si aucune mesure préventive n’est prise.

 

Au Carrefour Niangon lokoua, au terminus du bus 27 , à la voie qui longe le feu du sapeurs pompiers et au Carrefour du collège Sèbgé, les voies sont difficiles à emprunter à cause des nids de poule et des trous béants.

 

Le goudron a complétement disparu  sur la voie internationale qui mène à Dabou, en face du cimetière municipal. Un lieu de patinage en temps de pluie avec des accidents en perspective.

 

Du carrefour lycée au carrefour Kouté, des voies marquées par des fissures aux dimensions inquiétantes qui contraignent les automobilistes à des conduites dangereuses. Cette voie est pratiquée par des commerçants qui ne savent à quel saint se vouer.

 

la voie menant à la caserne des Sapeurs pompiers à Yopougon

la voie menant à la caserne des Sapeurs pompiers à

Yopougon

 

AIP

Côte d’Ivoire-Tir à l’arc : L'ivoirien René Kouassi promet le meilleur aux JO de Rio

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Côte d’Ivoire-Tir à l’arc : L'ivoirien René Kouassi promet le meilleur aux JO de Rio

L’international archer ivoirien, René Philippe Kouassi, figurant au nombre des 15 athlètes nationaux qualifiés pour les Jeux Olympiques (JO) d’août à Rio de Janeiro, au Brésil, promet de donner le meilleur de lui-même à cette compétition.

« Je fais partie des vieux athlètes français avec mes 37 ans et à cet âge, ce n’est pas très évident avec les problèmes articulaires dont nous souffrons souvent. Franchement, je donnerai mon maximum et j’irai jusqu’au bout », a déclaré, samedi, Philippe Kouassi dans un entretien avec l’AIP, à l’Institut de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan-Marcory,

Selon lui, la préparation pour ces  Jeux se passe « tranquillement » étant donné qu’il se remet d’une blessure qui l’a privé d’exercices depuis un mois. Il espère reprendre les entraînements en rentrant de la Côte d’Ivoire au village olympique.

Toutefois, il a rappelé que le manque de préparation et d’encadrement nécessaires (…), le contraint à une « honnêteté » qui le garde de tout pronostic sur les performances à atteindre à ce rendez-vous sportif.

L’international archer ivoirien revendique en ce moment, des arriérés de la bourse 2015 destinée aux athlètes de haut niveau et de ceux de l’année 2016, « une prime de préparation aux JO dont je viens de percevoir la première tranche et la prime de qualification non encore versée par le gouvernement à travers le ministère des sports et des loisirs ».

« J’appelle le ministère des sports à faire le minimum pour que les sommes dues nous soient reversées », a-t-il souhaité.

AIP


Autoroute Abidjan-Lagos : Le projet sur la table du conseil de la BAD au plus tard septembre

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Une autoroute ivoirienne (Photo d'archive)

Le projet autoroutier sous-régional dénommé "Corridor Abidjan-Lagos" passe en conseil de la banque africaine de développement (BAD) au plus tard septembre, a révélé, vendredi, à Abidjan, M. Souaré Mamady, Chargé de la Division des Infrastructures régionales à la BAD, dans un entretien à l’AIP à l’occasion des rencontres du Club Afrique Développement et de la société ivoirienne de banque (SIB).

« Le corridor Abidjan-Lagos est un projet très important qui a commencé il y a 25 ans, mais pour les études, chaque pays a traité sa part de gâteau, en ce sens que la Côte d’Ivoire a fait son autoroute Abidjan-Bassam jusqu’à la frontière du Ghana ; mais l’étude globale du corridor sera prise en charge par la Bad, nous allons passer au conseil au plus tard en septembre », a fait savoir M. Mamady, en marge de cette rencontre autour du thème « commerce intra-africain : leviers d’accélération de l’intégration régionale ».

 

Et de préciser « pour qu’on ait les mêmes standards d’un pays à l’autre sur ce même corridor ; nous ne voulons pas nous arrêter aux aspects physiques, nous sommes en train d’envisager des mesures soft qui puissent faciliter le mouvement des personnes et des biens sur ce corridor et tout cela en concertation avec les pays de la CEDEAO et les pays concernés ».

 

Sur le coût du  projet, l’expert de la BAD a indiqué que « chaque pays a fait son travail sur son territoire ; mais l’ensemble du coût sera affiné vers septembre quand l’étude technique détaillée sera terminée. »

 

Il a en outre évoqué de grands projets structurants, « les high 5 », c’est-à-dire électrifier l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer les conditions de vie des populations africaines. « L’électricité est un projet majeur et tous les grands projets notamment d’interconnexion sont en cours. Un  complexe de vice-présidence à la  BAD va  gérer ces grands projets d’interconnexion, a conclu en substance Souaré Mamady.

AIP

 

Economie : Le risque-pays de la Côte d’Ivoire s'améliore et passe de C à B

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Vue de la commune du Plateau à Abidjan

La Côte d’Ivoire est le seul pays africain à avoir obtenu un reclassement positif de Coface dans son évaluation trimestrielle du risque pays, sa note passée à B, traduisant un « risque assez élevé » pour les investisseurs, mieux que le statut de « risque élevé » avec la note C qu’il détenait jusque-là, rapporte une publication économique africaine.

Dans son rapport publié, le 29 juin, le leader mondial de l’assurance-crédit justifie ce nouveau statut par le dynamisme de l’économie ivoirienne, la poursuite des grands travaux, l’amélioration notable du climat des affaires, les mesures de soutien au secteur privé, la stabilité politique et l’amélioration de la sécurité.

 

A l’inverse, des pays africains ont vu leur note s’affaisser. En dehors de la Namibie (A4) qui reste dans la catégorie A, l’Algérie passe au stade « risque élevé » (C), quand l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe, et le Mozambique sont classifiés dans la catégorie « risque très élevé » (D). Ces pays ont en commun la dépréciation des cours de leurs matières premières d’exportation et la dépréciation de leurs monnaies.

 

En outre, vue la détérioration de la situation de nombres de pays, l’assureur a ajouté une nouvelle catégorie à sa nomenclature, « risque extrême» (E), qui accueille des pays africains en crise comme la République Centrafricaine, la Libye, le Soudan, l’Erythrée et le Zimbabwe.

 

A l’échelle de la planète, le rapport présente le tableau d’une économie mondiale engluée par « l’onde de choc causée par la vulnérabilité des Etats-Unis et de la Chine », entretenant la volatilité des cours des matières premières. Aussi, Coface projette-t-il une croissance mondiale à 2,5% en 2016, soit la sixième année consécutive où la croissance devrait restée inférieure à 3%.

 

L’évaluation pays Coface mesure le risque de défaut moyen des entreprises d’un pays. Cette évaluation résulte d’une combinaison des perspectives économiques et politiques du pays, du climat des affaires et de l’expérience de paiement enregistrée par Coface. Elle s’étend sur une échelle de huit niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D, E (dans l’ordre croissant de risque).

 

AIP

Côte d’Ivoire-Pont Yopougon-Adjamé : Les choses se précisent

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Maquette du Pont Adjamé-Yopougon

Créer une troisième alternative routière pour rallier les communes voisines de Yopougon et Adjamé dans la ville d’Abidjan. C’est l’objectif majeur de de la construction prochaine d’un pont entre les deux localités baptisé quatrième pont d’Abidjan. En effet, les deux alternatives existantes, l’autoroute du nord et l’ancienne route du Banco n’arrivent plus à contenir le volume du flux dans les deux sens, occasionnant chaque jour des embouteillages montrent.

La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.com) apprend de source proche du dossier que tractations sont en cour dans les communes concernés par le projet en vue d’accélérer les déguerpissements préalables. Plusieurs rencontres ont eu lieu à cet effet notamment dans les mairies de Yopougon, d’Adjamé et d’Attécoubé, durant les trois derniers mois, en vue d’expliquer et de faire comprendre les enjeux de cet important projet aux populations. Les autorités ivoiriennes qui ne cachent plus leur impatience de voir se projet démarrer comptent sur la compréhension et entendent coûte que coûte démarrer les travaux avant fin 2016. Ainsi les délimitations de l’emprise qui avaient été lancées en début d’année ont pratiquement pris fin avec l’étape d’Attécoubé depuis le mois de mai.

Fiche technique

D’un coût global estimé à 150 milliards de francs, le projet du Yopougon-Adjamé partira de Yopougon entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Satiguiba au quartier SIDECI, pour s'ébranler jusqu’à Adjame Indénié en passant les secteurs Nouveau quartier, Toit rouge, Mossikro et Locodjoro et Attecoubé et le boulevard Nangui Abrogoua. L’emprise de ce pont prend également en compte l’espace en l’hôtel Sobroko et l'école maritime d’Attécoubé.

L’ouvrage englobe un ensemble d’ouvrage long de 7,5 km, voie bitumée et échangeur y compris, avec une chaussée de 2X3 voies. L’échangeur va mesurer 4,025 km, avec un viaduc sur la baie du banco de 754 mètres. Un autre échangeur de 3 niveaux traversera le boulevard de la paix ou route Carena au niveau du quartier Boribana.  

Il prévoit également une chaussée de 2X2 voies allant de la fin de l'échangeur de Boribana à l'Indenié sur une longueur de 0,875 km, surmontant un tunnel au niveau du boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé. Il est également prévu un aménagement de TPC de 20m, une circulation à 2 voies dans les 2 sens qui va constituer de réservation pour le métro d'Abidjan.

A.      T.

Justice internationale: Des activistes africains contestent les attaques contre la CPI

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le siège de la CPI à La Haye en Hollande

Dans une vidéo diffusée jeudi par 21 organisations non gouvernementales africaines et internationales, des activistes de plusieurs pays d’Afrique clarifient certains malentendus concernant la Cour pénale internationale (CPI) et soulignent la nécessité pour les gouvernements africains de soutenir la Cour.

Dans un communiqué de presse transmis à l’AIP, Jim Wormington, chercheur à Human Rights Watch (HRW) Afrique de l’ouest, rappelle qu’en janvier dernier, l’UA a accordé à son Comité ministériel à composition non limitée un mandat pour élaborer une « stratégie globale » sur la CPI, envisageant même le retrait des pays membres africains de la CPI.

« Le Comité s’est réuni en avril et a défini trois conditions à remplir pour que l’UA n’appelle pas les pays africains à se retirer de la Cour. Ces conditions incluent une demande d’immunité accordée aux chefs d’État en fonction et aux hauts fonctionnaires à l’égard de toute poursuite de la CPI, ce qui est contraire à un principe fondamental de la Cour », écrit-il.

On ne sait pas exactement si l’UA tiendra compte des évaluations et des recommandations du Comité à composition non limitée lors de son prochain sommet à Kigali, au Rwanda, du 10 au 18 juillet. La vidéo présente 12 activistes africains, qui soulèvent des inquiétudes face aux actions de l’UA envers la CPI.

Six des neuf situations africaines faisant l’objet d’enquêtes de la CPI ont été déférées à la demande ou sur attribution de compétence de gouvernements africains – au Mali, en Côte d’Ivoire, en Ouganda, en République démocratique du Congo et en République centrafricaine par deux fois. Deux autres enquêtes en Afrique, concernant le Darfour au Soudan et la Libye, ont été déférées à la CPI par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Au Kenya, le procureur de la CPI a reçu l’autorisation d’une chambre préliminaire de la CPI d’ouvrir des enquêtes après que le Kenya a négligé, à plusieurs reprises, d’enquêter sur les violences postélectorales de 2007-2008 au niveau national.

« Alors que l’immunité générale pour les chefs d’État en fonction existe dans certaines juridictions nationales, elle n’a jamais été possible devant les tribunaux pénaux internationaux qui jugent les crimes graves », souligne HRW.

En 2015, l’UA a adopté un protocole pour donner à son tribunal continental l’autorité de juger les crimes graves, mais une disposition controversée prévoit d’accorder l’immunité aux chefs d’État et autres hauts fonctionnaires en fonction. Ce protocole doit encore être ratifié par les États et 15 ratifications seront nécessaires avant qu’il n’entre en vigueur.

AIP

La Côte d'Ivoire lance sa politique nationale de l’emploi 2016-2020 vendredi

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Le ministre ivoirien de l'Emploi, Moussa Dosso

La direction générale de l’Emploi organise vendredi, à la Maison de l’entreprise d’Abidjan, un atelier de restitution du rapport d’évaluation de la politique nationale de l’emploi (PNE) 2012-2015 suivie du lancement de la nouvelle PNE 2016-2020.

Au cours de cet atelier présidé par le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Dosso Moussa, il sera également question de présenter la vision du gouvernement sur la question de l’emploi, de restituer les résultats de l’étude d’évaluation de la PNE 2012-2015, de dégager les axes stratégiques devant faire l’objet d’orientation de la nouvelle PNE et de mettre en place le dispositif technique (acteurs, méthodologie, calendrier…) pour l’élaboration de la PNE 2016-2020.

 

Cette rencontre d’échanges qui est en fait le démarrage effectif du processus d’élaboration de la nouvelle PNE, sera l’occasion de présenter le dispositif et les équipes techniques devant assurer les missions de formulation de la nouvelle PNE. En outre, les feuilles de route des différentes équipes, le mode opératoire du processus et le chronogramme des activités feront l’objet de large partage.

 

La PNE 2012-2015 a permis l’opérationnalisation de plusieurs initiatives en faveur de l’emploi avec des résultats encourageants obtenus en matière de création d’emplois. Ainsi, le taux de chômage est passé de 9,4% en 2012 (enquête Emploi) à 5,3% en 2014 (ENSETE), précise une source ministérielle.

 

La 3ème phase du programme d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté lancé

Le Bureau international du travail (BIT), en collaboration avec les ministères de l’Emploi et de la Protection sociale, et de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, a procédé, jeudi à Abidjan, au lancement du programme d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (APERP3).

Selon le directeur-pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) en Côte d’Ivoire, Dramane Haïdara, conséquemment aux deux premières phases couronnées de succès, cette phase vise à améliorer la gouvernance du marché du travail, à faciliter la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, à améliorer l’employabilité des jeunes et à renforcer les capacités des mandants tripartites de l’OIT dans des domaines techniques de l’emploi couverts par le projet.

Le programme qui est régional, concerne potentiellement tous les pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Il couvrira notamment la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, Madagascar et l’Algérie, explique-t-on.

Il va s’étendre sur une durée de quatre ans et coûter un peu plus de deux milliards de FCFA, don de la France.

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Moussa Dosso, a donné l’assurance du gouvernement ivoirien de ne ménager aucun effort pour apporter sa contribution à la mise en œuvre de cet important programme.

« Il est impérieux d’apporter des réponses appropriées à tous ceux qui sont exclus du marché du travail », a-t-il indiqué.

Pour le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, Sidi Touré, la réduction de la pauvreté ne peut se faire que par la création d’emplois qui plus est, a-t-il expliqué, traduit une nécessité du rajeunissement de la jeunesse ivoirienne.

« Il faut favoriser la création d’emplois pour soutenir la croissance économique de la Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé, estimant que près deux millions de jeunes sont concernés par le problème d’emploi.

Le programme APERP3 contribue à mettre en œuvre la décision adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement africains lors du sommet extraordinaire de Ouagadougou en 2004, placer l’emploi au cœur des politiques économiques et sociales afin de lutter contre la pauvreté, signale-t-on.

AIP

 

Côte d'Ivoire : Ouattara candidat pour un nuveau mandat après le changement de la constitution? La réaction du RHDP

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Le président ivoirien Alassane Ouattara

Soupçonner le président de la République, Alassane Ouattara de vouloir changer la constitution pour s’éterniser au pouvoir , c’est faire preuve de mauvaise foi , a déclaré le  président du directoire du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Amadou Soumahoro, lors d’une conférence de presse, jeudi, à la maison du parti du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

 » Le président Alassane Ouattara ne sera pas candidat (…) il n’entretient aucune ambiguïté sur cette question  » a affirmé M. Soumahoro, en réponse aux préoccupations de certains journalistes . Pour le président du directoire du Rhdp , le chef de l’état ivoirien veut laisser à la Côte d’Ivoire une constitution moderne, qui ne renferme pas de termes discriminatoires.

Son ambition est de laisser  » à la postérité des institutions fortes dans un pays ou l’union et la paix seront des valeurs cardinales » en pérennisant, par ailleurs, l’œuvre accompli par les houphouétistes à la tête de ce pays, a-t-il fait savoir.

Concernant l’alternance politique en faveur du Pdci en 2020, le président du directoire du Rhdp a invité les militants de son groupement politique à privilégier l’esprit d’équipe , la cohésion et le rassemblement .

« Aucun parti seul ne pourrait accéder au pouvoir politique ( ..) restons unis et rassemblés pour la famille Houphouët Boigny », a affirmé le président du groupe parlementaire du Rdr,  soulignant que le choix du candidat de l’alternance en 2020 était du ressort exclusif des présidents du Pdci et du Rdr .

AIP

Côte d’Ivoire: Le nouveau DG du Trésor a pris fonction

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Cérémonie de passation de charge du nouveau Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique Jacques Konan Assahoré, présidée par l’Inspecteur général des finances Lassana Sylla (Ph AIP)

Le nouveau directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Jacques Assahoré Konan, a officiellement pris fonction, vendredi, en présence de l’inspecteur général des Finances, Sylla Lassana, rapporte l'AIP.

Nommé le 30 juin par le président de la République à la suite d’un appel à candidature, Jacques Assahoré a exprimé sa gratitude au directeur général sortant qu’il a qualifié de « mentor » et à la détermination de l’ensemble du personnel.

« Je souhaite que vous mettiez cette détermination, cette envie de travailler, ce soutien à ma disposition pour qu’ensemble, nous relevons le défi que le gouvernement nous propose », a-t-il affirmé en recevant les documents afférents à sa charge.

Représentant le ministre de l’Economie et des Finances, le directeur de cabinet, Adama Coulibaly, a engagé le Trésor public à plus d’efforts, en termes de mobilisation de ressources.

« Monsieur le directeur général, je voudrais vous engager à maintenir souder la grande famille du Trésor public et à faire en sorte que la discipline et la bonne entente soient maintenues et que les prévarications soient bannies », a-t-il déclaré, tout en invitant le nouveau DG à poursuivre les efforts, afin que le Trésor public demeure « une administration financière moderne, transparente, efficace et capable de répondre aux exigences de notre époque ».

Jacques Assahoré Konan succède à ce poste Koné Adama, nommé ministre de l’Economie et des Finances dans le gouvernement Duncan II en janvier.

Le principe de l’appel à candidature pour désigner le nouveau directeur général avait provoqué le mécontentement de certains mouvements syndicaux au sein des régies financières, rappelle-t-on.

A. T.


La Cote d’Ivoire veut se bâtir une armée "républicaine et soucieuse des droits de l’Homme"

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Le ministre la Défense de Côte d'Ivoire Alain Richard Donwahi

Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense de Côte d’Ivoire, Alain-Richard Donwahi a annoncé son intention de réformer l’armée à travers un ambitieux chantier de refonte de l’institution militaire.

Selon Alain- Richard, qui a accordé une interview à « Ouest-France », dans sa publication de jeudi, la création d’une armée républicaine comme d’antan, s’impose. « Nous voulons une armée attachée aux valeurs morales de la république, soucieuse des droits de l’Homme. Une armée qui ne s’occupe pas de politique, comme ça a été le cas pendant quelques années ici. Une armée qui n’est pas contre son peuple mais qui est là pour protéger ce peuple. Une armée au comportement et à la tenue qui inspirent de la fierté à la population et une armée fière d’être aux côtés de la population », a déclaré M. Donwahi.

Il a expliqué que le programme global de réforme de la sécurité nationale comporte quelque 108 points et permet de mettre en œuvre toute la stratégie de sécurité nationale qui a été pensée par le Conseil national de sécurité. Selon lui, la plus grande réforme porte sur la réorganisation du ministère de la Défense et des différents commandements, estimant que le vote de la Loi de programmation militaire donne un cadre pour les années 2016-2020. « Cette réorganisation a été conduite de façon participative avec les forces armées de façon à faciliter sa mise en œuvre, même s’il est toujours difficile de réformer l’existant ou de changer les mentalités », a-t-il précisé.

Pour le ministre de la défense, cette armée réorganisée, s’assigne un double objectif, notamment une participation à la reconstruction et une capacité de projection pour prendre part à des opérations extérieures. Nous équipons actuellement deux bataillons du génie pour que, dans chaque zone de défense, les forces de sécurité puissent contribuer au relèvement économique et au développement, a-t-il expliqué, annonçant subséquemment une formation accrue des bataillons d’infanterie selon les normes onusiennes et projetables.

Charles Donwahi s’est félicité de la levée de l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire, estimant que désormais, « il n’y a plus d’obstacle au relèvement capacitaire de nos forces ». « Les capacités de l’armée de l’air et de la marine, celles des forces terrestres, étaient presque réduites à néant. Il s’agit donc de les rééquiper en armement, de contribuer à leur mobilité terrestre et aérienne, de donner à la gendarmerie des capacités de maintien de l’ordre appropriées », a-t-il indiqué.

Il s’agit aussi de mettre à la disposition des militaires des casernements aux normes, modernes, qui soient hors des villes, de façon à ce qu’ils évoluent dans des environnements plus sécurisés et moins en contact direct avec la population dont ils ne doivent pas gêner la vie quotidienne. Les infrastructures de santé devront aussi être rénovées. Chaque zone de défense sera dotée d’un hôpital militaire, a fait savoir Alain Donwahi.

AIP

Côte d’Ivoire-Dégradation très avancée de la Côtière: Le plaidoyer des planteurs du sud-ouest

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L'Etat de la Côtière préoccupent énormément les habitants du Sud ouest ivoirien

Les producteurs de cacao de l’une des plus importantes coopératives de la zone du Sud-Ouest ont lancé jeudi dans le village de Moussadougou, dans le département de San Pedro, un appel au gouvernement et au Conseil de café-cacao (CCC), afin que la route principale de la côtière, dans un état de dégradation avancée, soit réparée pour faciliter leur déplacement et la livraison de leurs produits aux acheteurs.

« On a trop de problèmes au niveau de la route, on a du mal à partir à San Pedro, à Abidjan (…) On demande à l’Etat et au Conseil de café-cacao de nous aider à refaire la route, surtout la côtière qui est totalement gâtée », a déclaré le PCA de la Coopérative agricole de Bagré (COAB), Koffi Kobenan François, selon une dépêche de l'AIP.

Koffi Kobenan François, PCA de la COAB

Koffi Kobenan François, PCA de la COAB

Situé le long de la côtière à une quarantaine de kilomètres de la ville de San Pedro, Moussadougou et ses planteurs craignent d’être coupés du reste de la Côte d’Ivoire dans peu de temps, en raison des routes devenues impraticables du fait des pluies, même pour les gros camions. Les véhicules de transport en commun et les camions de transport de produits commencent à se faire rares, parce que régulièrement confrontés à des pannes.

Les planteurs ont expliqué se cotiser par moment pour refaire certaines pistes. Mais ils reconnaissent leurs limites et sollicitent tant pour les pistes que pour la côtière une intervention du CCC et du gouvernement.

La COAB est une coopérative de 1200 planteurs de café et cacao, produisant et commercialisant en moyenne entre 4000 et 5000 tonnes de cacao par an. Cette coopérative a été primée en 2014 par le CCC meilleure coopérative du Bas-Sassandra (Sud-Ouest) et 3ème au plan national.

A. T.

2000 hectares de zones industrielles bientôt aménagés en Côte d'Ivoire,

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Une usine de la zone industrielle de Yopougon à Abidjan

Le gouvernement a adopté le projet de partenariat entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), portant sur le financement de 2.000 ha de zones industrielles dans le pays.

Ce partenariat, qui s’inscrit dans le cadre d’une initiative commune d’Afreximbank et de China Eximbank, est destiné à développer des zones et parcs industriels dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, indique le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue jeudi à Abidjan sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

« Ce projet permettra d’accélérer l’industrialisation de notre pays par la promotion d’une industrie manufacturière, la transformation des produits agricoles et non agricoles et l’implantation sur les sites retenus, d’entreprises nationales et internationales », rapporte le communiqué, ajoutant que le protocole d’accord relatif à ce partenariat va être signé dans les jours à venir.

AIP

Economie : La Côte d’Ivoire va accueillir la « Ease of Doing Business Initiative » 2018

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Economie : La Côte d’Ivoire va accueillir la « Ease of Doing Business Initiative » 2018

La Côte d’Ivoire a été retenue pour l’organisation de l’édition 2018 de « Ease of Doing Business Initiative » (Conférence internationale sur le monde des affaires, en français), selon le communiqué de la réunion du Conseil des ministres tenue jeudi sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Organisée à l’initiative de la Banque mondiale, la Conférence internationale sur le monde des affaires 2016 a eu lieu du 02 au 05 mai à Nairobi, au Kenya. Elle se tient dans le cadre des échanges de bonnes pratiques en matière de réformes Doing Business, programme de l’institution financière internationale.

L’édition 2016 qui a porté sur « Informatisation du monde des affaires : l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), comme outil d’amélioration du climat des investissements », a enregistré la participation d’une délégation ivoirienne conduite par le ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des Finances.

Au cours de cette plateforme d’échange de bonne pratique sur les réformes mesurées par le rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale, il été retenu la numérisation et la dématérialisation des activités comme des opportunités de simplification de l’activité économique.

La Conférence internationale sur le monde des affaires permet aux pays participants de promouvoir les bonnes pratiques acquises à travers l’effort d’amélioration des environnements des affaires, mais aussi de tirer les enseignements des expériences, des succès et des défis rencontrés par les pays réformateurs.

AT

Egalité du genre et l’autonomisation de la femme : Euphrasie Yao, porte-voix de la Côte d'Ivoire à la rencontre de Kigali

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Egalité du genre et l’autonomisation de la femme : Euphrasie Yao, porte-voix de la Côte d'Ivoire à la rencontre de Kigali

La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Euphrasie Yao Kouassi, represente du vendredi au mardi 12 juillet, la Côte d’Ivoire à Kigali (Rwanda), pour la 3ème rencontre du groupe de haut niveau de l’Union africaine (HLP) sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, indique un communiqué dont l’AIP a reçu copie vendredi.

Ces travaux se feront autour du thème « la contribution du protocole de Maputo relatif aux droits des femmes dans la transformation des rôles traditionnels des deux sexes en Afrique : bilan, possibilités et responsabilités », et rassembleront les ministres africains en charge du genre et de la promotion de la femme, les organes de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales (CER), des praticiens et experts du secteur privé et public ainsi que ceux de la société civile.

A cet effet, la ministre Euphrasie  Kouassi prononcera une communication sur la promotion de la femme avec l’expérience « réussie » du Compendium des compétences féminines (COCOF-CI) qui « fait de  la Côte d’Ivoire une école et un modèle en matière de promotion des compétences féminines », souligne le communiqué.

Cette  édition  est organisée en marge du 27ème sommet des chefs d’ États et de gouvernements de l’Union africaine. Elle vise entre autres à faire le point sur la situation des femme en Afrique en termes de progrès par rapport à leurs droits socioéconomiques, politiques et culturels.  Elle permettra  également d’identifier les approches innovantes pour promouvoir le respect et sensibiliser sur les disparités critiques qui doivent être résolues tout en accélérant la ratification, la domestication et la mise en œuvre du protocole de Maputo.

AIP

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